Collection d'art africain |
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Historique de la Collection Elle aurait pu être latino-américaine ou couvrir le sud du massif de l'Himalaya suite à deux longs voyages de routard en ces contrées au tournant des années 1970-1980. Elle fut africaine, à la faveur de séjours pour des organisations humanitaires sur ce continent. Elle fut aussi africaine car commencée en parallèle à des études d'ethnologie et un mémoire sur la médecine traditionnelle au centre et à l'ouest de l'Angola. Elle fut encore africaine - plus précisément angolaise mais aussi éthiopienne et soudanaise - car, plus que le simple voyage, vivre dans un pays et étudier sa culture développe inévitablement un intérêt pour le patrimoine matériel. Pourtant au départ, tout s'y opposait. L'éthique des organisations humanitaires pour lesquelles travaillait Eric Bossard décourageait la collecte d’objets ethnologiques anciens. La guerre dans ces pays limitait la circulation des autochtones et des biens. Les déplacements dans les villages et les bourgs de l’intérieur étaient très difficiles pour les expatriés en raison de l’insécurité, des mines et des embuscades. A la faveur d’un changement d’employeur et d’une accalmie des conflits, il fut plus aisé de trouver certains objets, généralement usuels et usagés, souvent hors d’usage. En Angola, les quelques rares magasins prétendant vendre de l’art africain, n’offraient le plus souvent que des souvenirs touristiques. Paradoxalement, c’est dans l’hémisphère nord qu’il est le plus aisé de se procurer des pièces ethnologiques africaines de qualité et en nombre. Cela ne se limite d’ailleurs pas aux seules galeries spécialisées. Bon nombre de belles pièces circulent sur les marchés aux puces et chez les brocanteurs. A condition cependant, d’avoir de la patience, de la ténacité, de beaucoup chiner et d’avoir des critères de choix sévères. C’est ainsi que cette collection a grandi, sans grands moyens mais avec rigueur et passion
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